Soirée paisible
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Soirée paisible
Lym était arrivé à La Drassina avec la fin de l'après-midi. Elle avait commencé par panser son cheval et le nourrir, puis elle était entré pour payer sa chambre et était monté poser ses quelques affaires. Elle était ensuite redescendue et s'était assise à cette table où elle pouvait observer toutes les tables de l'auberge, sans être pour autant trop en vue. Les tenanciers de l'auberge la connaissaient bien, ou tout du moins connaissait bien l'identité qu'elle revêtait quand elle venait dans la région...
En effet, personne n'aurait pu deviner qu'elle était une femme. Elle portait une perruque à cheveux courts de sa confection qui était collée à son crâne selon un procédé de son invention, mais qui lui permettait d'être assurée que même si on la traînait par les cheveux elle ne se détacherait pas. Un bandage bien serré sur sa poitrine pour l'aplatir, des vêtements assez larges sans l'être trop en cuir et tissu épais marrons pour masquer sa silhouette un peu trop fine, un maquillage à base de cendre et de terre pour rendre son visage un petit peu plus viril et le tour était joué.
Elle était là pour affaires comme d'habitude, elle ne se baladait jamais dans une région sans une raison. L'expérience lui avait appris ce qui pouvait intéressé les gens du cru et aussi ce qu'ils vendaient et qui pouvaient intéresser des acheteurs d'autres régions.
Malgré les années, cette région avait le don de l'apaiser comme il l'avait toujours fait. Elle n'y avait pas vécu que de bonnes choses, mais la forêt était son domaine privilégié. Elle avait demandé à manger et savait que ce qu'on lui apporterait serait délicieux. En attendant, elle s'adossa à sa banquette contre le mur et ferma les yeux, profitant de l'air frais qui tombait d'une fenêtre au-dessus de sa tête et des bruits intérieurs et extérieurs à l'auberge.
En effet, personne n'aurait pu deviner qu'elle était une femme. Elle portait une perruque à cheveux courts de sa confection qui était collée à son crâne selon un procédé de son invention, mais qui lui permettait d'être assurée que même si on la traînait par les cheveux elle ne se détacherait pas. Un bandage bien serré sur sa poitrine pour l'aplatir, des vêtements assez larges sans l'être trop en cuir et tissu épais marrons pour masquer sa silhouette un peu trop fine, un maquillage à base de cendre et de terre pour rendre son visage un petit peu plus viril et le tour était joué.
Elle était là pour affaires comme d'habitude, elle ne se baladait jamais dans une région sans une raison. L'expérience lui avait appris ce qui pouvait intéressé les gens du cru et aussi ce qu'ils vendaient et qui pouvaient intéresser des acheteurs d'autres régions.
Malgré les années, cette région avait le don de l'apaiser comme il l'avait toujours fait. Elle n'y avait pas vécu que de bonnes choses, mais la forêt était son domaine privilégié. Elle avait demandé à manger et savait que ce qu'on lui apporterait serait délicieux. En attendant, elle s'adossa à sa banquette contre le mur et ferma les yeux, profitant de l'air frais qui tombait d'une fenêtre au-dessus de sa tête et des bruits intérieurs et extérieurs à l'auberge.
Lym- Messages : 6
Date d'inscription : 24/04/2012
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