Entrevue rapide

Afieloth ne prêta pas attention aux cris tout d'abord, mais a force, il ne put les ignorer plus longtemps. Il se leva, les sourcils froncé, le visage un peu déformé par la colère. Il se dirigea au son de la douce voix de sa femme, et entra dans la pièce sans aucun ménagement.

-Qu'est ce que c'est que tout ce bruit ? On ne peux même plus travailler tranquillement, c'est tout un monde ça!

Pour le coup, il criait presque autant que sa femme précédemment. Mais si quelqu'un s'avisait de lui faire la remarque ce serai a ses risques et périls. En quelques secondes et un coup d'oeil, il eut tôt fait de comprendre ce qui se passait. Il se tourna vers sa femme et repris d'un ton plus doux.

-Si elle ne fais pas bien son travail, au lieu de te casser la voix, tu n'a qu'a la faire fouetté, et la mettre a la pire tache qui puisse exister. On achètera une autre esclave, plus compétente, au marché demain. Et au pire, on pourra la revendre.

L'esclave demandait toujours pardon et suppliait ses maîtres. En entendant son père parler ainsi, elle ne put se retenir et alla aider la pauvre femme, la rassurant. Puis elle tourna son visage vers ses parents.

-Je vous en pris, ne la fouettez pas. Voyez comme elle est effrayée n'est ce pas une punition suffisante ?

M: D'où vous permettez vous de prendre sa défense ? Elle m'a brulé !

Afieloth regarda Thela intervenir en haussant un sourcil. Puis se regard se fit méprisant.

-Pfff... Prendre la défense d'une esclave incapable de prendre sa tache au sérieux. Rien que pour ça, tu devrais être fouetté aussi si tu ne portais pas mon nom.

Il détourna la tête a moitié écœuré par le spectacle.

-Puisque tu veux être responsable de son sort, très bien, trouver donc une punition exemplaire. Ou sinon, tu comptera les coups toi même.

elle se redressa et leva la tête, fière.

-Je la punirais, merci...père....

elle fit une petite révérence et en fit une autre devant sa mère.

-Mère....

puis se retourna vers la jeune femme et l'aida a se lever toutes deux sortir alors.. alors que la mère de Thela la fusillait du regard avant de se tourner vers son mari

m: Et vous laissez cela faire ? Vous la laissez sans tirer ainsi ? Alors qu'elle m'a blessé ? Elle a blessé votre femme, la mère de votre enfant !!!! ?

Il balaya les remerciement d'un revers de la main. Comme sa femme objectais, il la regarda d'un regard froid et dur.

-Ecoutez, c'est l'occasion pour elle de se montrer digne de notre nom. Ce sera une opportunité pour nous de voir si on arrivera un jour a tirer d'elle autre chose qu'un mariage utile. Et puis, t'es cheveux n'ont rien de bien grave qui ne soit pas rattrapable par une bonne coiffeuse. Et puis, si cela ne vous conviens pas, n'oubliez pas que vous êtes aussi sa mère...

Il se tourna vers sa fille.

-Et vous, ma fille, si je trouve la punition un peu trop légère pour l'incompétence de l'esclave, je lui ferai arracher la langue, et je la mettrait au service d'un des bateaux d'escorte, ceux plein de mercenaires. Elle sera ravie de les servir et d'être a leur disposition, jour et nuit, j'en suis certain.

Il allait partir, quand il se ravisa.

-Thela, il serait peut être temps que nous ayons une discussion tout les deux. Sérieuse.

La jeune fille se dirigeait déjà vers la porte, lorsque son père lui demanda de choisir judicieusement la punition, ses doigts se crispèrent légèrement sur le bras de l'esclave. Elle reprit son chemin et atteignit la porte lorsqu'il ajouta qu'il souhaitait le voir....elle stoppa son pas, il ne lui avait jamais porté grand intérêt, que lui voulait-il donc ? Elle réprima un frisson avant de tourner légèrement vers son père.

-Vous savez où me trouver.

puis elle sortie, elle confia l'esclave a une de ses servantes qui s'occupa d'elle et la rassura. Thela, elle, alla s'enfermer dans la salle de musique et tout en fermant la porte se permit de reprendre sa respiration et de fermer les yeux.
Madame Rindel, prit son petit air cajoleur et alla voir son époux.

M: pourquoi la voir ? Lui avez vous trouvé époux ? Cela fait des mois que je vous dis qu'il est temps, regardez son comportement mon ami, elle se rebelle contre ses parents.....

dit elle en tournant sensuellement et cajoleuse autour de lui.

Il laissa sa femme faire, impassible, mais petit a petit, un léger sourire s'afficha sur ses lèvres, et ses yeux pétillèrent. Il glissa un bras autour de la taille de sa femme, et l'attira contre lui.

-Trouver un époux ? Non, pas encore, je préfère attendre encore un peu. Imaginez si elle deviens aussi utile que ma chère sœur... Mais je ne suis pas contre un peu de rébellion ma chère. Ne sommes nous pas nous même des rebelles, a vouloir le pouvoir ?

Il lui adressa un petit clin d’œil.

-Je compte surtout m'assurer qu'elle comprenne bien ses devoirs envers notre famille. Je ne voudrais pas que son affection pour les misérables nous mette dans une situation... Délicate...

Dame Rindel minauda et souria de plus belle lorsque monsieur la prit entre ses bras, elle aimait participer au manigance du pouvoir, cela la stimulait mais elle n'était pas satisfaite du point de vue d'Afieloth.

-Je pense sincèrement que vous devriez nous en débarrasser. Elle n'est qu'une plait depuis sa naissance. Une déception. Fort heureusement, elle est jolie. Il y a de nombreux chevaliers et capitaines qui la regarde avec intérêt lorsqu'elle passe. Croyez moi mon ami, mariez là. Son comportement est trop instable, elle n'est que soucis.

-Vous avez certainement raison ma chère. Mais je n'aime pas gaspiller des pions... A moins que, vous ayez des noms a me suggérer qui vous ai traverser l'esprit, et que vous aimeriez soumettre a mon étude ?

Il lui adressa un sourire charmeur.

-J'avais pensé... Qu'il faudrait peut être nous trouver une personne qui ait un pouvoir militaire important. Nous avons les finances nécessaires pour entretenir des mercenaires, mais une alliance par un mariage nous ferai faire des économies. Ou bien affaiblir la position des Mylad en mariant notre fille a l'un de ses soutient les plus important.

Tout en laissant ses mains se promener sur son marri, Dame Rindel le regarda un brin surprise....y penser ? Le mariage était une affaire d'homme pas de femme, il y avait bien trop de stratèges, de possibilités.... puis prit par le jeu et en y réfléchissant bien, il n'avait pas tore, Thela était un pion plutôt très intéressant qui pourrait leur apporter gros, de part sa naissance mais aussi sa beauté....car oui même si cela ne lui plaisait pas et lui faisait mal a se l'avouer....Thela était très jolie, blonde comme les blés, blanche comme la neige, de grands yeux bleus comme l'océan et une bouche bien fournie et rouge comme le sang. Plus d'un capitaine rêverait de la "naviguer"....Elle souria a son mari.

-J'aime l'idée d'affaiblir Mylad....

Ceux là si elle pouvait les écraser comme des mouches....

Il déposa un baiser dans le cou de sa femme, sensuellement.

-Je savais que cette idée vous plairait. Un jour, bientôt, nous serons les seuls dirigeants de Weelgrin, et ce jour là, ma femme, vous serez la plus belle des Reines.

Il s'écarta légèrement d'elle a regret.

-Mais avant, il me faut trouver un mari a Thela, trouver une famille assez puissante, qui a un fils libre. Et il faut que je la voie. Et je dois avoir l'esprit clair pour ça.

Il lui fit un sourire malicieux et un peu coquin. Elle le troublait particulièrement quand elle se comportait ainsi. Il lui caressa doucement la joue, lui remit une mèche de cheveux en place et la regarda tendrement. Il avait beau être un homme féroce, parfois cruel, dur en affaire, manipulateur, et toute sorte d'autres choses, il lui arrivait parfois d’être tendre, mais seulement avec sa femme, et a condition que personne ne les voient. Et que rien ne le contrarie. Mais ce n'était pas le moment pour la tendresse. Il repris son masque d'impassibilité.

-Je dois aller voir notre fille.

Thela stoppa sa musique en entendant que l'on frappait a la porte, elle croisa le regard de sa dame de compagnie, qui en acquiesçant de chef se leva et alla ouvrir. Elle fit une profonde révérence en reconnaissant la personne derrière la porte. Thela elle se leva de derrière son clavecin....l'heure était donc venu.

DC: Monseigneur.....

T:.....

Afieloth fut reçu par une des compagnes de sa fille. Comme elle le saluait, il lui rendit avec une inclinaison polie de la tête, et un petit sourire agréable. Il entra dans la pièce, et s'approcha de sa fille. Sa voix avait un ton doux.

-Alors ma chérie, toujours en train de t'exercer ? Il m'a semblé entendre de très jolies choses de dehors. Tu m'en jouerai un morceau en privé ?

Thela regardant ses mains, ne dit mot. Elle ne voulait en aucun cas rester seule avec cet homme qui se disait son père....oh comme son oncle lui manquait. Puis se disant qu'il n'était sans aucun doutes pas bon de le faire attendre, elle fit comprendre a sa dame de compagnie qu'il serait judicieux qu'elle sorte, d'un geste de menton.

Celle-ci acquiesça et sortit donc les laissant seuls. Elle se rasseya donc derrière son instrument.

-Souhaitez vous entendre quelque chose en particulier ?

lui demanda-t-telle sans le regarder.

Il perdit son air doucereux quand la dame de compagnie fut sortie.

-Peut importe, jouez un peu.

Il attendis qu'elle ai commencé, et se mit a parler. La musique couvrirai ses paroles, au cas ou d'éventuels indiscrets écouteraient aux portes.

-Tout d'abord, je vais commencer par clarifier une petite chose. Ce genre de comportements, comme tu as eu tout a l'heure, je ne veux plus jamais y assister. Prends encore une fois la défense d'une esclave qui aura désobéis, ou agis de travers, et je la fais pendre sur le champs. Et par mesure d'exemple, j'en ferai pendre deux ou trois autres parmi ceux qui sont a ton service. Te rabaisser ainsi, même venant de toi, c'est indigne. Tu m'a fait honte.

Il lui jeta un regard noir.

-Ensuite, je pense qu'il est grand temps que tu te marie. Je vais te trouver un mari incessamment sous peu. Comme je suis gentil, je te dirai son nom dès que les arrangements seront pris, histoire que tu puisse t'habituer a l'idée. Tu reconnaitra que c'est courtois de ma part, je ne te prendrais pas au dépourvu le matin du mariage, comme j'aurai pu le faire. Et pour ça, pour que tu ai un bon mariage, je compte sur toi pour ne pas aller t’éprendre d'un marin, ou d'un esclave, ou frayer avec ce genre de personnes de basses extractions. Je tiens a ce que tu n'oublie pas ton rang, et que tu n'aille pas te souiller avec ces... gens.

Il avait prononcé ce mot avec un mépris plus que visible.

La jeune femme joua tout en écoutant ce qu'il disait vers la fin, ses doigts crispaient par la colère firent de mauvaises manipulations et donc de fausses notes se firent entendre. Comment pouvait-on traiter des êtres humains comme ça. Elle était dégoutait par cet homme qui l'avait engendré. Puis lorsque Monsieur termina son sermon, elle planta ses yeux bleu dans les siens.

-Eh bien choisissez le vite, que l'on en finisse.

Au moins elle sera débarrassé de ses parents.

Afieloth fronça les sourcils, et se garda bien de céder a la colère.

-Parle moi sur un autre ton jeune fille.

Il pris une profonde inspiration pour s'astreindre au calme.

-Le choix d'un mari ne se fait pas a la légère. Quitte a te marier, je préfère que ce soit un mariage utile, et pas un mariage pour me débarrasser de toi. Je n'aime pas faire d'investissements qui ne rapportent rien, et tu pourrai en devenir un si jamais tu venait a sortir un peu trop de ton rang. Par conséquent, je te propose un compromis. Comporte toi bien, et quand je dis bien, c'est bien tel que je le vois moi, et pas ta version de la chose. Comporte toi bien, dis-je, et je consentirai peut être a écouter tes propositions, ou tes souhaits, a propos de ton futur mari.

-Me comporter bien....

elle souria amusée par cette phrase

-Vous consentirez a écouter mes demande ? Laissez moi rire, je ne suis pas comme vous le souhaitez certes mais je ne suis pas stupide, "père". Je sais que pour vous je ne suis rien qu'un pion a bien placer, rien de plus. Jamais vous ne m'écouterez, alors épargnez votre salive pour des promesses que vous ne tiendrez pas. Et allez trouver une autre personne qui vous écoutera et croira vos belles paroles. Ici vous perdez votre temps.

dit elle en fermant le clapé qui protège les touches.

Afieloth s'astreignit a prendre de nombreuses profondes respiration pour dominer sa colère. S'il s'écoutait, il l'aurai giflé sur l'instant.

-Eh bien, c'est dommage pour toi. Si tu était moins stupide...

Et il prononça l'insulte sur le ton le plus méprisant dont il était capable.

-... tu remarquerai que cette proposition avait tout ce qu'il y a de plus logique et réaliste. Tu me seras plus utile avec un mari qui te plait qu'avec un mari que tu déteste. Je ne tiens a avoir une alliance avec un homme qui finira par me détester pour lui avoir infligé une telle plaie au quotidien. Ton venin est tellement acide que tu finirai par te faire haïr de ton futur mari, même si je t'offrais a l'homme le plus vertueux de l'île. Décidément, tu seras une éternelle déception.

elle posa les yeux sur lui, rangea ses feuilles et se leva droite.

-Si vous n'avez plus rien a me dire, je me permet de disposer. Cela vous permettra de souffler, être tout le temps déçu doit être d'un fatiguant.

elle fit une petite révérence et se dirigea vers la sortie, l'effleurant de l'épaule.

Elle le poussait jusqu'aux ultimes limites de sa patience. Mais il réussit a se retenir de ne pas la gifler. Deux fois qu'il se retenait! Décidément, voila une journée bien chargé en évènements. Il n'avait pas particulièrement la main leste non plus, mais il ne fallait pas trop abuser de sa gentillesse. Il la regarda partir, d'un regard polaire, et répondis d'un ton doucereux, presque mielleux.

-Dispose donc... Mais ne viens pas te plaindre plus tard.