Parée pour le retour

Elle entassa toutes les vives dans les fontes de son cheval et se tourna vers un nouveau étal quand elle appercu la jeune fille. Elle l'observa un long moment. Repéra les gardes derrière elle. Une servante royale. Pas une esclave. On était donc bien au campement de la princesse. Bien, et bien aucune excuse pour ne pas présenter ses hommages au souverain.

- Mademoiselle. Bonjour.

Alyssandre continua son chemin lorsqu'elle entendit la douce voix qui la saluait. Surprise et un peu perplexe, elle tourna la tête vers la personne en question, stoppa son cheval, la salua d'un petit signe de tête, ses yeux légèrement fermés.

-Madame....

elle détailla l'étrangère devant elle, elle semblait d'une belle taille pour une jeune femme de son age, elle avait un visage des plus aristocratique et un beau port de tête.

- Excusez moi de vous importuner. Je cherche la tente royale, pourriez vous m'y conduire?

Elle sorti une bourse en toile pleine de piéce pour la demoiselle si elle s'executait.

Son regard froid et méfiant passait du visage de la Dame au la bourse puis de la bourse a la Dame. Puis reprenant son rôle a merveille, lui souria doucement.

-Bien sure, suivez moi.

puis elle garda le silence, il n'était pas bon de parler aux étrangers.

- Je vous remercie.

Elle surprit son regard.

- Ne vous inquietiez pas, je suis sure que la famille royale attend mon arrivée. Ils sont toujours au courant dés que je pose un pied dans leur royaume.

Ses doigts se crispèrent légèrement sur la bride de son cheval, heureuse, celui ci prit peur a cause d'un étale qui venait de tomber et sa réaction pouvait donc être prit comme étant une réaction de surprise a l'accident. Elle rassura le cheval en le caressant doucement et reprit sa route....C'était donc elle Geis...ça ne pouvait être que cela. On attendait qu'elle. Elle laissa un oeil fureter sur elle.

-Vous venez de loin ?

Se permit-elle de demander en jouant la servante curieuse.

Elle observa l'incident avec le cheval d'un oeil calme, puis répondit à la jeune fille. Aprés tout un peu de curiosité ne faisait pas de mal.

- Pas de ce royaume. Mon dernier passage doit dater d'avant votre naissance jeune fille.

Elle acquiesça en silence tout en avançant.

-Vous devez trouver le camps fort changé, alors. Vous êtes venue seule ? Il n'est pas sérieux de voyager seule dans le désert pourtant.

Le désert pouvait être une malédiction pour une personne qui ne le connaissait pas, on pouvait s'y perdre ou bien faire de mauvaises rencontres, humaines ou bien d'autres races ou choses.

- J'ai vecu une dizaine d'année dans cette région. Je n'irai pas jusqu'à dire que je la connais par coeur, ce serait mentir. Une étrangère ne peut pas dompter le désert, mais elle peut tenter de l'apprivoiser.

elle ne répondit pas à la première question. Qui serait assez fou pour s'en prendre à la Geis. Trop stupide, trop dangereux... Mais malgré tout elle avait raison, voyagez seule n'était pas toujours trés attractif.

Elle acquiesça aux dires de la Geis.

-Le désert est trop instable et fougueux. Un jour il peut être clément, l'autre un véritable piège gigantesque. Il n'y a personne ici qui n'a pas perdu un membre de son clan. Quelque fois nous retrouvons les disparut des années après...enfin ce que le désert veut bien nous rendre.

- Et pourtant je sais bien que jamais vous ne quitterez cette région pour l'une plus humaine et moins dangereuse. Ca doit sans doute être pour cela que j'aime autant votre peuple.

Elle lui fit un doux sourire. Ce n'était pas dans ses habitudes pourtant de s'épencher avec une domestique.

Alyssandre acquiesça alors que la tente royale, pointait son nez.

-Nous y arrivons.

elle alla attacher sa jument et demanda de l'aide aux gardes pour porter les tonneaux. Et donna des ordres pour qu'ils les emmènent dans les lieux adéquates. La tente était la plus grande du campement et se divisait en 5 pièces différentes. Elle fit entrer la Geis dans la première salle où une vasque d'eau fraiche et parfumé a la rose attendait les visiteur pour se rafraîchir avant de rencontrer les Mehen.

-Vous souhaitez sans doutes que je vous annonce auprès de la Mehen ?

Alaya la suivit sans un mot. Oui, ca avait tout l'air d'être une tente royale. Et bien, elle ne serait pas revenue pour rien, elle allait rencontrer la Mehen. Elle se demandait si les deux Pères allaient être là eux aussi.

- Oui, je veux bien je vous remercie.

Elle attendit debout, on ne lui avait pas dit de s'installer, et à vrai dire elle admirait tous les objets tout autour d'elle. C'était trés joliement décoré pour une tente.

Quelques minutes plus tard Alyssandre revint et fit une petite révérence.

-Si vous voulez bien me suivre.

Ils allèrent dans une autre pièces où quelques victuailles attendait la Geis.

-Souhaitez vous vous restaurez un peu ? La Mehen et ses pères ne vont pas tarder. Ils étaient en pleine réunion et ne s'attendaient a votre venue aujourd'hui. Ils vous prit de bien vouloir les excuser pour cette attente. Ils font au plus vite.

en réalité il fallait du temps a Acelane pour passer sa tenue et les pères d'Alyssandre tout comme ses ministres attendaient qu'elle soit prête.

Elle se retient de répondre. Alors comme ça on la faisait attendre. Ce n'était qu'une excuse, Kelsha lui avait dit elle même que tout le monde la savait dans le pays.

- Je ne voulais pas bousculer leur journée je peux repasser dans la soirée si ils préférent?

La Geis détestait attendre, peut-être est-ce du à la magie, peut importe ce que l'on veut, on arrive toujours à l'obtenir beaucoup plus facilement.

Un homme d'assez bel stature, un véritable homme du désert entra alors dans la pièce.

H-Il serait dommage que vous nous quittiez après un si long voyage et si éreintant.

Il était l'un des père de la Mehen et semblait revoir la Geis avec un grand plaisir non dissimulé, il lui offrit l'un de ses plus beau et séduisant sourire. Car oui séduisant il l'était encore. Il lui attrapa la main et fit un baiser dessus avec énormément de respect.

H: Acelane, avez vous offert de quoi se restaurer a notre amie ?

A: Oui monseigneur...

Elle était enchantée de le revoir. Elle fit une légère révérence lorsqu'il la salua, et il eut le droit à un des rares sourires de la Geis.

- Mon ami. Je suis heureuse que vous trouver ici. J'espère ne pas vous déranger.

Il était venu seul, cela était étrange.

- Votre consort et votre fille seraient-ils absent? J'ai tellement hâte de la rencontrer, on ne m'a dit que du bien partout où je vais en Adskaa.

Lui tenant toujours la main droite, il l'invita de son autre main a s'assoir, il s'asseya a ses coté et remit correctement les plies de sa tenue. Alyssandre remplit donc deux coupes et les leur apporta.

P: Merci. Ils arrivent n'ayez crainte. Je suis en joie de vous revoir. Vous avez manqué à nos terres. Mais ne vous attendions pas avant demain. J'ai donné des ordres pour qu'une tente royale vous soit préparée. Sur le champs.


Des froissements de tissus se firent entendre et l'autre père suivit de la Mehen en tenue traditionnel firent leur entrée, le premier ministre entra a son tour.

P2: Geis, quel bonheur !!!!

Elle suivait le second Père, se tenant droite sous cette tenue. A vrai dire c'était de sa faute si cela avait prit autant de temps. Elle était en train de diluer des poudres dans des petite papillotes quand les espions avaient fait savoir que la Geis arrivait avec Alyssandre. C'était donc à elle de tenir de rôle de la Mehen, elle avait du se parfumer pour enlever l'odeur de la cendre, puis passer la tenue royale, qui était tout sauf pratique. Bref, maintenant, elle était prête, elle s'inclina très légèrement devant la femme. Elle n'en avait vu que des portraits, elle devait avouer qu'ils ne lui rendaient pas justice.

- Je suis ravie de vous accueillir en Adskaa Geis.

Elle prit place sur le siège royal. Son regard croisa celui d'Alyssandre. Elle devait trouver un subterfuge pour qu'elle reste ici. En général les serviteurs n'étaient pas conviés aux réunions politiques de leurs dirigeants.

- Assure toi que nous ne soyons pas dérangés. Reste à la porte, veille à nos besoins et ne laisse entrer personne.

Quand le second Père fit son entrée elle se releva avec un grand sourire. Décidément tous deux n'avaient pas changé.

- Je suis également très heureuse de vous revoir Consort.

Puis la Mehen entra, suivit du Premier Ministre. Elle détailla l'enfant. A vrai dire on ne voyait guère que ses yeux. Quand elle parla ce fut sur un ton solennel, celui des protocoles. Elle lui répondit de même.

- Je suis moi-même ravie de votre acceuil Mehen, l'Asdkaa a toujours été un enchantement à visiter.

Elle s'inclina légèrement à son tour. Elle l'entendit donner des ordres à la servante. Elle était bien en présence d'une domestique royale. Elle avait eu raison de l'acoster.

Elle regarda l'entrée d'Acelane avec grand intérêt, elle était comme a son habitude parfaite. Elle croisa son regard, bien jouée se dit elle et lui fit un léger sourire, elle fit une révérence.

-Oui Mehen.
elle alla près de la porte, et joua son rôle parfaitement tout en écoutant les échanges discrètement.

P1 : mais ne nous faites pas languir, dîtes nous ce qui nous vaut votre visite. Rencontrez vous quelques ennuies ?

Elle fit un sourire à Acelane afin de la remercier, même si cela ne se voyait pas sous tous ces voiles. Elle se tourna ensuite vers la Geis, cela ne ferai pas trop officiel si la Mehen semblait s'ennuyer dans une telle situation.

- Père. Voyons. Notre très chère Geis a fait un long voyage afin de nous rencontrer, ne l'importunons pas de sinistres questions pour l'instant. Donnez nous plutôt des nouvelles de Gaesa. Comment se porte la cité et ses habitants?

A vrai dire elle brulait de savoir la raison de la venue d'Alaya ici. Mais elle savait qu'on en apprenait plus sans rien demander.

- Non, non n'ayez crainte Consort. Rien de très alarmant, juste des petits détails dont je vais vous faire part.

Elle sursauta presque en entendant la Mehen prendre la parole. Elle était partager entre plusieurs sentiments. Tout d'abord, celui d'être manipulé, ce n'était pas parce qu'elle était jeune qu'elle n'en était peut être pas fin stratège. Ensuite, de l'étonnement, elle ne l'avait jamais encore rencontré, mais elle sentait déjà que ce serait quelqu'un qu'elle respecterait, comme ses pères. Et pour finir un peu de fierté qu'elle s'interresse à Gaesa.

- C'est toujours pour moi le plus bel endroit qui soit, même si les étudiants se font rares ces temps ci. J'ai laissé l'intendance à mon second pendant mon départ, un mage talentueux. Je regrette que ces protections magiques vous empêche de me visiter, je suis certaine que la ville vous aurai plu.