Aggression sur la frontière.

Greyshim était dans son bureau quand un garde vint toquer à la porte pour le prévenir qu'un clochard venait de demander audience et que celui ci attendait devant le château.
Pour Greyshim quelqu'un comme celui qui patientait dehors n'avait aucune importance. Cependant, la rumeur qui était arrivé avec lui rongé sa curiosité.
Une heure plus tard la grande porte du château s'ouvrit et laissa passer Greyshim. Celui-ci espérait que l'étranger avait des informations à lui fournir. Au quel cas, il devrait payer pour l'avoir déranger...

-Suis-moi!

Sans lui laisser la peine de répondre Greyshim tourna le dos à l'homme et s'enfonça au coeur du château.

Greyshim suivit de l'étranger marchèrent dans les couloirs du château pendant un bon moment avant d'arriver dans une salle étrangement sinistre. Au centre de la pièce, il y avait un grand bureau d'un bois plus noir que la nuit. Celui ci était recouvert de parchemins et de grimoires aux symboles à première vue inconnus. Sur les cotés se trouvaient plusieurs étagères remplies de vieux bouquins et d'objets plus étranges les uns que les autres. Tous ceci étaient éclairés par quatre torches aux flammes bleus et d'une bougie incrustée dans un vieux crane disposé dans un coin du bureau. Il y avait également une petite porte au fond de la pièce. Surement donnée t'elle sur un endroit encore plus étrange encore.
Greyshim s'installa au bureau et examina d'un oeil mauvais son interlocuteur.

-Alors, qu'est ce que tu veux?

Tout tremblant, il entra dans le "bureau". Il jeta craintivement un coup d’œil au chandelier morbide, puis un autre a l'homme qui l'avait accompagné. Il resta debout, devant le bureau, en face de l'homme au regard mauvais. La voix faible et chevrotante, tant de peur que de respect, il répondit.

-C'est... C'est un honneur monseigneur! Je... Je... Je ne suis qu'un p'tit fermier qui vit sur la frontière messire. Mais... Mais les attaques qu'on subit là bas... C'est les hommes du désert seigneur, ils viennent voler nos récoltes, et parfois ils font des choses a nos gens... Je n'ose pas vous décrire tout ça en détail. Mais on ne peut plus vivre comme ça. Enfin, je veux dire, il faudrait que le gouvernement fasse quelque chose. Euh... Je veux dire, j'espère que le gouvernement acceptera de faire quelque chose pour nous aider...

Il fit une pause, il avait l'impression d'accuser le roi de les abandonner. Il ne savait plus que dire, ni comment dire. Il se senti tellement mal a l'aise qu'il se sentit obliger de présenter ses excuses.

-Désolé messire...

Greyshim resta immobile pendant un long moment. Il se tenait appuyé à son bureau. Son regard semblait transpercer le paysan qui tremblait de peur.
Soudain, il se redressa et se mis à parler.

-Pourquoi les Asdkaans viendraient voler nos récoltes? Ils ont bien assez d'argent pour s'en acheter. C'est d’ailleurs ce qu'ils ont toujours fait. Et pourquoi es tu seul? Ils devraient y avoir des dizaines de paysans ici si la situation était si gênante que tu oses le décrire! Tu vas avoir besoin de plus que sa si tu veux espérer repartir chez toi avec une onces d'espoir...

Le paysan recula d'un pas sous la véhémence des propos de l'homme.

-Je vous prie messire, je ne sais pas pourquoi!

La peur perçait dans sa voix, qui était également légèrement chevrotante.

-Les gens n'osent pas venir, un conflit sur la frontière serait pire pour nous... Et je ne sais pas, peut être une de leur tribu qui a décider d'arrêter de nous payer puisqu'ils n'ont qu'a se servir...

Il renifla bruyamment, comme pour ravaler des larmes.

-Si vous ne voulez rien faire, eh bien... Tant pis, je rentrerai chez moi...