Marchandage

-Très bien, on va aller voir là bas.

Il la suivit tant bien que mal. Ils parcoururent la distance qui les séparait de la maison de l'esclavagiste. Quand ils furent arriver a destination, le vent avait déjà redoublé de force. Il se demanda si les mages du palais pouvaient y faire quelque chose. Autant qu'ils servent puisqu'ils sont là. Mais de toute manière, pour leur parler, il faudrait attendre que les rues soient de nouveau praticable. Afieloth s'approcha de la porte.

-Entrez la première, je passe après, j'arriverai mieux que vous a refermer la porte.

Même si, pour lutter contre les éléments, une paire de bras supplémentaire ne serai pas de trop. Il espérait simplement qu'elle n'ait pas de choses précieuses fragiles et légères derrière cette porte, sinon, tout risquait de voler.

Elle rentra dans la maison et se fut comme dans un autre monde, bien sur on entendait toujours le vent au dehors mais c'était tellement calme, et reposant, pouvoir marcher sans faire d'effort. Elle parcouru la pièce du regard.

- Yilla?

L'enfant était assise dans l'encradement d'une porte et lisait un livre, elle leva les yeux vers Louve.

Y : Oui?

Louve se jeta sur elle et la serra dans ses bras. L'enfant était très calme, elle ne semblait pas s’apercevoir de la situation extérieure, pourtant Louve eut un doute, elle s'était protégée sous une porte comme on lui avait conseillé en cas de force majeure. Comment pouvait-elle ne pas être inquiete?

Afieloth passa derrière elle, puis pesa de tout son poids pour refermer le battant derrière eux. Il suivit ensuite la jeune femme, et trouva la petite assise, en train de lire, l'air de rien. Pour le coup, il se retrouva partagé entre la colère et le soulagement. Soulagé que la petite soit en sécurité, en colère parce qu'il avait bravé les dangers d'une tempête pour découvrir qu'elle était en fait saine et sauve. Il poussa un petit soupire mêlé d'un grommellement léger.

-Je crois que vous avez fait peur a votre mère jeune demoiselle.